L'Astronomie

Publié le par Tony White


L’ASTRONOMIE


Il y a quelques jours, Nadine m’a appelé, c’était urgent.


Il y a quatre ans j’étais à Gange avec Nadine. En passage. Dans le marché j’ai acheté un couteau, fabriqué à la main, que j’utilise presque chaque jour. Ce soir-là nous sommes allés au Vigan pour une soirée de poésie, organisé par François Philipponnat et Nadine Cabarrot. Et là nous avons rencontré Joël Bastard.
Chaque fois que j’utilise mon couteau il y a un petit rappel de ce voyage.

La dernière fois que j’ai vu Joël c’était sur scène à Lodève, devant la cathédrale, la dernière soirée du festival, les Voix de la Méditerranée, il y a presque deux ans.

 

Joel-2008.jpg



Lodève 2008

 

 

Il y a les coïncidences. Comme les comètes qui traversent l’orbite de notre terre. Ou le bonheur qui éclipse la fadeur d’une journée chiante. Comme un astronome, Nadine a vu la possibilité d’une coïncidence.

Il faut imaginer les petites turbulences que nous créons dans l’air, indépendantes de la terre, du ciel, les petits courants d’air qui signalent nos mouvements. Celles de Joël, Nadine, moi, le souvenir de mon couteau. Et puis, imagine ces turbulences superposées, ces passages de nos haleines dans le vide. Le point où ils se croisent sera une coïncidence.

C’était jeudi dernier, encore à Lodève. Joël a animé un atelier d’écriture et après il y avait une lecture. Et une rencontre.

Le lendemain, avec Joël, j’ai vu l’exposition de Bioulés au musée de Lodève. Beaucoup de toiles, beaucoup de peinture, beaucoup de rigolades, beaucoup de plaisir. Après la visite nous avons bu un café. Et mangé un délicieux casse-croûte de conversation.

Et puis, un au revoir. Tout petit, mais inévitable. Parce qu’il faut reprendre les orbites. Jusqu’à la prochaine coïncidence.





joel2-copie.jpg

Joël Bastard

Publié dans Articles

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article