Un triangle quadrilateral
Le troisième angle: variable!
C´était un événement, mais quelque part cimenté sur l´hypoténuse entre
Londres et Péret.
Comme les deux autres frivolités de cette été, une folie d´organisation
et sur papier, une idée exceptionnelle qui aurait pu disparaître dans un
marais de confusion et d´incertitude, même si la Fondation du Duc
d´Edimbourg et la Fondation Lefèvre étaient au volant. Cependant, une
fois de plus, on a eu de la chance.
Il faut imaginer: une dizaine d´ados français lancés au centre de Londres
pour travailler sur un projet avec une dizaine d´anglais.
Des deux côtés,
une confession d´ignorance linguistique de l´autre équipe (heureusement,
moitié modestie, moitié mensonge).
Des deux côtés, une ignorance de
l´environnement de l´autre.
Des deux côtés, les préconceptions. Et
grâce à ces inconnues, les ouvertures! Et derrière les ouvertures, des
jeunes gens géniaux, prêts à s´appliquer sans peur - ou presque.
Evidemment, la question de la bouffe
anglaise rôdait autour des français.
Et la cantine de l´auberge
faisait écho à celle du lycée.
Mais pire que tout ça c´était les randonnées sur les trottoirs de Londres! Les gens de la campagne ont l´habitude des voitures et des autobus; on ne marche pas!
Mais à Londres,
il est souvent plus efficace
de mettre les pieds par terre.
Une expérience!
Cependant, les autobus à deux étages
étaient un rite obligatoire.
Les métros Londoniens d´une grande profondeur
étaient encore autre chose...